L’immobilier est un secteur où pièges et arnaques sévissent souvent. Il est alors nécessaire de redoubler d’attention, surtout en ce qui concerne les logements étudiant à louer car leurs locataires sont des cibles parfaites. Colocation qui finit mal, clauses abusives, etc. Voici quelques conseils pour éviter quelques unes de ces embrouilles.
Les marchands de listes d’annonces
Parmi les arnaques les plus rencontrées dans ce domaine figurent les listes payantes de logements à louer qui sont souvent fictives. On rencontre en effet des coordonnées obsolètes ou fausses, des appartements déjà occupés, des biens insalubres, ainsi que toutes sortes d’abus au niveau des clauses. La raison est simple : il n’existe aucun contrat liant les propriétaires à ces marchands de listes d’annonces ; ils agissent ainsi à leur guise, surtout que les étudiants constituent des proies faciles. Il ne faut donc pas se laisser berner par ce type de marchands et offres bidon.
Les annonces beaucoup trop alléchantes
Les annonces qui sont trop parfaites pour être vraies sont également à éviter car dans la plupart des cas, il s’agit d’arnaques. Elles sont diffusées par ces escrocs appelés « scammeurs », utilisant la toile pour viser des victimes dans le besoin. Les demandes de paiement à l’avance sans rencontre ni contrat sous n’importe quelle excuse sont toujours à éviter. Certains évoquent un déplacement, une urgence ou une quelconque absence et décline un rendez-vous tout en demandant à la place d’effectuer un virement de mandat cash. En bref, la règle est simple : ne jamais rien payer sans contrat clair.
Les frais annexes en plus
Normalement, les frais d’état des lieux qui sont à la charge du locataire ne devraient pas excéder 3 euros par mètre carré. Aussi, les frais de dossier et de rédaction du contrat de location ne devraient pas non plus dépasser 12 euros par mètre carré de surface habitable. Il est nécessaire de s’en rappeler car beaucoup se font arnaquer par des bailleurs et marchands de sommeil abusant là-dessus. Ensuite, il faut redoubler d’attention lors de la lecture du bail. Les clauses sont à étudier scrupuleusement car certains propriétaires profitent de l’ignorance et de l’innocence ainsi que de l’insouciance des étudiants pour inclure des clauses non justifiées : frais de contrat exagérés, frais d’état des lieux abusés, … Aussi, il ne faut jamais permettre au bailleur de rédiger un contrat directement au nom du garant (parents dans la plupart des cas), car si le propriétaire est un escroc, il pourrait en profiter pour faire de la sous-location, ce qui est interdit dans un bail. Par ailleurs, puisque l’étudiant qui occupe le logement à louer n’est donc pas titulaire du contrat, il n’aura pas droit à des aides au logement. Il faut également savoir que les charges divers ne sont pas modifiables par le bailleur comme bon lui semble ; ils ne sont régularisables qu’une fois par an.
La colocation et la clause de solidarité
Les étudiants sont souvent attirés par la colocation. Le principe est en effet très alléchant mais il faut savoir qu’en cas de caution ou de loyer solidaire, le plus solvable paye pour les autres. Il faut ainsi se montrer très vigilant. Enfin, il est important de rappeler qu’un locataire est toujours libre de quitter un logement quel que soit le type de contrat, du moment de que le préavis de location est respecté. Il est d’un maximum de trois mois mais une réduction est possible pour certains cas précis.